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HAL-TEL - Architecture, aménagement de … :

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[tel-03884842] Commande publique responsable en restauration scolaire : facteur de transition écologique du territoire ?

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 05/12/2022 à 15:10:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Les collectivités territoriales ont parmi leurs missions celle de favoriser la transition écologique de leur territoire. Dans cette thèse, nous nous intéressons plus particulièrement à la transition du système alimentaire. Les collectivités mettent en œuvre localement les orientations fixées par l'Etat par le biais de leurs compétences agricoles et d'aménagement du territoire. Ces dernières années, un nouvel outil est considéré par les pouvoirs publics pour participer à cette transition écologique : la commande publique responsable à destination de la restauration scolaire. En dépit d'une interdiction par le Code de la commande publique, les collectivités veulent et parviennent à s'approvisionner en denrées alimentaires locales mais aussi durables. On se demande alors : la commande publique responsable en restauration scolaire est-elle un facteur de transition écologique du territoire ? Nous avons étudié l'impact de la commande publique responsable sur les pratiques des acteurs du système alimentaire du territoire en nous focalisant sur la région Île-de-France. L'originalité de cette recherche repose notamment sur l'ajout d'un spectre territorial aux recherches sur la commande publique responsable. Nous avons adopté une démarche empirique et inductive et choisi l'enquête qualitative comme méthode de collecte des données. Notre travail s'appuie ainsi sur le récit de multiples acteurs du territoire, dans l'idée de rendre compte de leur point de vue et d'appréhender la pluralité de réels qui coexistent sur le terrain. Nous constatons que malgré une volonté croissante des collectivités de s'approvisionner en produits durables et locaux, nombreuses sont celles qui continuent de faire pression sur les prix, ce qui se traduit dans les pratiques des fournisseurs jusqu'aux agriculteurs qui peinent à recevoir une juste rémunération. Dans un tel schéma, le développement et le maintien d'une agriculture durable et locale sont mis à mal. Nous observons tout de même des retours d'expérience positifs qui reposent notamment sur la communication entre les acteurs en amont et au cours des échanges, et sur l'implication de collectivités territoriales dans la transition écologique de l'agriculture locale.

[tel-03895111] PRODUCING BENEFITS FOR NATURE AND SOCIETY: AN URBAN DESIGN FRAMEWORK BASED ON ECOSYSTEM-LEVEL BIOMIMICRY AND REGENERATIVE DESIGN

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 12/12/2022 à 17:20:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

In the last decades, cities have progressively polarised human activities. As key nodes of our socio-economical systems, they increasingly concentrate human populations and economic activities, but they are also one leading cause of ecosystem and biodiversity degradation. Urban design organises and transforms the space by choosing and implementing urban interventions. Thus, it holds a significant opportunity to integrate and operationalise sustainable and ecological engagements presented in public policies. In this context, the neighbourhood scale is ideal for addressing such systemic questions and several sustainable design frameworks aimed at this objective. Nevertheless, the established frameworks present several lacks, such as their too prescriptive and non-holistic approaches. However, innovative design approaches emerge to face these shortcomings. In this work, we are interested in regenerative design implemented through ecosystem-level biomimicry. This approach aims to design net-positive urban projects that promote benefits for society and nature, actively contributing to the production of ecosystems services. Despite the theoretical development and a few cases application, the approach remains perceived as not operational. Through literature review, case studies, surveys and interviews, this research aims to propose an urban design framework that could help design teams to apply these concepts to draw urban projects that are net positive in terms of ecosystem services and benefits society and nature. The first chapter concentrates on theoretical regenerative design and ecosystem-level biomimicry approaches and their case applications. We understand the underpinnings of contemporary regenerative design, how ecological concepts of ecosystem and ecosystem services are used in real-world projects, and their limitations. Despite their interest, we highlight that the ecosystem services theories are still not fully acknowledged in regenerative and biomimetic urban project design. Following, the second chapter focus on the urban design practice, relying on case studies that somehow find inspiration in ecosystems and promote positive impacts on local ecosystems. Here we identify the different strategies and solutions proposed to promote positive impacts. We note a focus on managing energy and material flows. The attention to the ecosystem’s biophysical structures remains in the background. We also explore governance aspects of the project’s design and implementation, defining potential governance success factors, such as the stability of the core stakeholders and a participative design approach. Finally, the third chapter investigates the trends in selecting these strategies in a large sample of certified sustainable neighbourhoods and the barriers and needs to implement them successfully. We highlight the important role of diagnostics in informing decision-making and the lack of circular economy strategies on the projects. In this last chapter, we also identify an indicator set that can be used to design and assess regenerative neighbourhood projects, focusing on the French reality. Finally, in the discussions, we delineate an operational design framework for regenerative and bio-inspired neighbourhood design, relying on the different results and learnings acquired in this research.

[tel-03954613] L'Architecture des équipements culturels dans la revitalisation des territoires au Japon : (années 1990-2020)

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 24/01/2023 à 16:58:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Des suites de la période de Haute croissance, après l’explosion de la « bulle économique », le Japon est entré dans une période de récession qui a mis en question l’équilibre environnemental de son territoire. Pour revitaliser les localités situées hors des métropoles, suivant l’exemple du musée d’art contemporain de Naoshima (maison Benesse) (conçu en 1992 par Ando Tadao sur l’une des îles de la mer Intérieure de Seto), le gouvernement japonais a soutenu l’édification de nombreux musées et autres équipements culturels permettant un développement touristique et redynamisant ainsi l’économie et la vie sociale locales. D’un point de vue programmatique, les bâtiments appartenant à ce que l’architecte Isozaki Arata a qualifié de « troisième génération » de musées japonais diffèrent du modèle occidental de musées centrés sur l’exposition d’œuvres. Ils revêtent une fonction communautaire et traduisent souvent l’objectif d’une mise en valeur des localités. D’un point de vue architectural, dans le courant de la « light architecture », ces édifices sont légers, ouverts et transparents. Liées à l’environnement, leurs architectures tissent un dialogue avec le paysage ; elles réalisent une mise en relation des visiteurs, des artefacts et de la nature. D’après ces premiers éléments d’observation, ce corpus de bâtiments motive une recherche consacrée à l’étude des formes d’incarnation d’un rapport symbiotique entre les sociétés, leurs constructions et l’environnement naturel. Il s’agit d’étudier les démarches de conception d’architectes qui tendent à concevoir des artefacts associés aux milieux et à générer des modes de vie et des expériences sensibles à cette interaction. Basée sur un long séjour au Japon, sur la réalisation d’entretiens et sur l’étude des écrits d’architectes, la thèse propose une immersion dans une certaine perception culturelle de l’architecture. Elle offre un décalage vis-à-vis d’une vision occidentale de l’écologie souvent limitée à un point de vue technique et scientifique. Elle envisage le développement d’une portée existentielle de la relation à l’environnement – ce que le philosophe Félix Guattari a nommé le « registre de la subjectivité humaine » – dont l’architecture serait le média.

[tel-03959554] La transformation comme conception ouverte en architecture : expérience de la cité de Beutre, un projet de transformation des logements avec les habitants dans un quartier populaire

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 27/01/2023 à 12:43:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

La thèse porte sur les théories et pratiques de conception architecturale de transformation du logement avec les habitants des quartiers populaires. La démarche de recherche est née d’une pratique du métier d’architecte au sein l'agence Christophe Hutin Architecture. Le projet expérimental de transformation de la cité de Beutre a été l’occasion de développer une recherche-action, dont la thèse (CIFRE) propose un retour réflexif. Beutre est une ancienne cité de transit auto-transformée par ses habitants depuis un demi-siècle. La transformation informelle de l’architecture est le produit d’expériences de résistances quotidiennes des habitants de la cité. Une observation attentive de ces faits peut conduire les architectes à envisager le métier, non plus comme la production d’objets finis ou sculpturaux, mais comme une possible contribution aux processus performatifs des milieux. Contribuer à la transformation des habitats, sans démolir ni expulser, pourrait être pour les architectes une piste d’action réaliste et écologique, engagée au plus proche des situations. Face aux aspirations contemporaines de nos sociétés, les objectifs du projet architectural de transformation des logements peuvent dépasser ceux des réhabilitations techniques, et viser des exigences de contemporanéisation des espaces de vie. Comment les architectes peuvent-ils participer de cette manière au processus de transformations des habitats ? Pour étudier cette confrontation des architectes au réel, la thèse propose une théorie de la conception ouverte en architecture. La méthode de conception se structure par les techniques de l’enquête de projet : démarche in situ (permanence architecturale et paysagère), outils de documentation projectuelle (inventaires, relevés habités, diagrammes, image-documents, photographies, films) ; dispositifs d’interaction avec les habitants de l’échelle des personnes à l’échelle du commun ; réseau de réflexion scientifique transdisciplinaire sur les expérimentations au fil du projet. Précises et indéterminées, ces structures de méthode apparaissent comme performantes pour gérer le déroulé processuel et interactif d’un projet architectural avec les milieux habités. Elles peuvent alors générer chez les concepteurs une maitrise de l’improvisation dans le projet d’architecture. La transformation comme conception ouverte devient opérante pour travailler l’architecture en conversation avec les processus. Elle traite à la fois la singularité des détails et le tout, l’action immédiate et le temps long, les divers liens de réciprocité entre les individus et commun. Cette réflexion sur le renouvellement des pratiques des architectes donne à voir une interprétation possible du pragmatisme en architecture, à la croisée d’enjeux démocratiques et écologiques.

[tel-03961158] Réinterroger la centralité marchande. Pôles, territoires, discontinuités et réseaux au service de la centralité

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 28/01/2023 à 16:50:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Faire centre. Appréhender la centralité. Evaluer l’urbanité d’un espace central. Voilà un débat, aussi vieux que l’analyse spatiale, au coeur des préoccupations des chercheurs de l’ensemble des sciences sociales depuis bien longtemps. C’est notamment le cas lorsqu’on étudie la fonction marchande. L’auteur constate que l’évaluation de la centralité marchande va communément de pair avec le binôme centre-polarisation et avec le binôme accessibilité-attractivité. Pourtant, à trop réduire les logiques marchandes à ces éléments, nous sommes peut-être passé à côté de quelque chose. Ainsi, nos pratiques de consommation ont évolué notamment sur les 20 dernières années : nous sommes de plus en plus motiles et mobiles, et la consommation s’insère dans des chaînages de déplacements de plus en plus complexes. Mais en parallèle, lorsque nous consommons, le recours à la proximité ou à la livraison à domicile, n’ont jamais été autant sollicités. En conséquence l’offre marchande est de plus en plus polymorphe, le lieu de vente n’étant qu’un moyen parmi d’autres d’atteindre le client potentiel. La théorie développée ici par l’auteur est que le primat de la centralité marchande de polarisation est révolu. Il existerait autant de modes de centralité qu’il existe de formes spatiales de bases : le point, la ligne, l’aire, le réseau. La première partie propose d’aborder successivement les quatre modes de centralité ainsi constitués : la centralité de polarisation, la centralité de positionnement, la centralité d’ancrage, la centralité en distanciel. Il s’agit de voir en quoi chaque mode de centralité a ses propres logiques, interagit différemment avec la fonction marchande, correspond à des comportements de consommation différents, génère des formes et paysages marchands spécifiques. Mais reste à voir, dans une seconde partie, comment ces modes de centralité s’articulent entre eux, pour constituer la coloration marchande des lieux. Alors seulement sera abordée la question de la mise en valeur par l’usage de la centralité marchande théorique du lieu. Et c’est dans l’appréhension de la distorsion entre centralité théorique et usages réels que se trouve la clé d’une utilisation optimale de la fonction marchande comme levier d’urbanité. Le commerce pourra alors être envisagé comme constitutif d’une centralité apaisée.