Réunis pour penser l’avenir de leur métier, les architectes ont réaffirmé leur engagement à relever les grands défis de notre époque : transition écologique, adaptation des territoires, transformation du cadre de vie.

Parmi les temps forts de la convention, la table ronde du vendredi matin a particulièrement retenu l’attention. Aux côtés de Jean Jouzel, climatologue, ancien vice-président du groupe scientifique du GIEC, et de Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, ex-co-directrice du groupe n°1 du GIEC, les échanges ont mis en lumière l’urgence d’adapter nos manières de concevoir, construire et habiter face à un climat en pleine transformation.

Sols imperméabilisés, bâtiments vulnérables aux canicules, recul du trait de côte… Le nouveau régime climatique est déjà là, et ses conséquences sont visibles. Face à ces réalités, l’architecture peut et doit jouer un rôle structurant : rénovation massive du bâti, conception bioclimatique, maîtrise du foncier, réinvention des usages… autant de leviers à activer pour bâtir des territoires plus résilients.

La convention a aussi été l’occasion d’ouvrir des perspectives concrètes sur l’avenir des métiers, la montée en compétence des acteurs, le développement des filières locales et la nécessaire revalorisation du concours d’architecture dans la commande publique.

À Lille, les architectes ont montré qu’ils étaient prêts. Prêts à agir, à proposer, à s’unir pour placer le climat, le vivant et la qualité de vie au cœur des projets. Leur ambition est claire : construire autrement, avec responsabilité, exigence… et espoir.

Sous la représentation de Frédéric Poulat, conseiller national, cette journée d’étude construite autour de plusieurs ateliers regroupant spécialistes de la biodiversité, de la rénovation du bâti et architectes, a mis en lumière les solutions pour tendre vers un équilibre pérenne entre humains, animaux, insectes et végétaux dans les projets architecturaux. 
Cet équilibre est atteignable et réalisable à condition de penser le projet comme un ensemble au sein duquel bâtiment, usager, mais surtout la faune et la flore environnante deviennent des éléments incontournables des réflexions, à intégrer le plus possible en amont des projets. 

C’est cette approche globale qui manque aujourd’hui pour mettre en œuvre les solutions architecturales favorables à la biodiversité du bâti, les parties prenantes impliquées dans les projets n’étant pas toujours acculturées à celles-ci. 
C’est pourquoi il semble primordial de sensibiliser dès la formation initiale en école d’architecture sur les enjeux de biodiversité dans et autour du bâti. L’architecture et l’architecte semblent incarner plus que jamais des interlocuteurs de premier plan pour relever les nombreux défis à venir.

Programme

• 17 h : accueil des participants à la Maison de la Culture de Firminy
• De 17 h à 19 h : visite libre de la Maison de la Culture et de l’église Saint-Pierre
• Visites guidées de l’Unité d’Habitation de Le Corbusier (durée : 45 minutes)
  • Premier groupe à 17 h 30
  • Deuxième groupe à 18 h 30
• À partir de 19 h : apéritif dinatoire dans le théâtre de verdure, pour prolonger les échanges dans un cadre agréable et informel. N’hésitez pas à apporter quelque chose à grignoter, à manger ou à boire à partager.

Objectif formation 

Cette rencontre rentre dans le cadre d'une formation complémentaire. Une attestation de formation sera transmise aux architectes présents qui auront mentionné, lors de l'inscription, leur numéro d'inscription individuel au Tableau régional de l'Ordre.

Qu'est-ce qu'un CROA'péro ?

Le CROA'péro est un temps convivial qui permet d'échanger de manière informelle sur une thématique. Il est animé par un ou plusieurs élus de l'Ordre des architectes du territoire concerné.