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HAL-TEL - Architecture, aménagement de … :

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[tel-01490218] De la quête de cohérence du projet urbain aux pratiques d’ajustements entre vision prospective, stratégies urbaines et opérations d’aménagement : le territoire stéphanois à l’épreuve de l’urbanisme réflexif

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 15/03/2017 à 10:35:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Dans un contexte de mutations urbaines, d’émergence de dynamiques nouvelles telles que la mondialisation et métropolisation et de multiplication des acteurs intervenant sur les territoires, la question de la cohérence des espaces et des actions qui y sont menées se pose de plus en plus fréquemment. Le projet urbain apparaissant comme l’outil incontournable de la ville contemporaine, cette réflexion pose l’hypothèse selon laquelle la cohérence du projet urbain global réside dans l’articulation des projets relatifs aux différentes échelles constitutives du territoire. Un des objectifs de la recherche est de mesurer l’impact de notre contexte contemporain d'incertitude sur la planification à travers la notion de projet urbain et les modes d’élaboration de projets. La réflexion s’intéresse donc aux outils émergents et à développer qui facilitent l’articulation des échelles et phases de projets, articulation identifiée comme élément indispensable de la cohérence du projet urbain. Cette articulation est identifiée comme cruciale pour atteindre une certaine cohérence urbaine car elle révèle les interactions des interventions opérationnelles les unes sur les autres, et permet d’évaluer leur degré de cohérence avec la planification globale. Cette question revêt un caractère particulier à Saint-Etienne car le territoire cumule les projets relevant d’acteurs multiples. La recherche sous forme de Convention Industrielle de Formation par la Recherche est l'occasion de tester l'élaboration d'un outil de lisibilité et mise en cohérence du projet urbain stéphanois appelé «Atlas du projet urbain» au sein du pôle urbanisme et développement de la ville elle-même et d'un processus de construction partenariale du projet en devenir : "Saint-Etienne horizon 2025".

[tel-03982338] Conditions de déplacements et mobilité à N’Djamena au Tchad : le cas des chefs de ménages résidant dans les 2e et 9e arrondissements

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 10/02/2023 à 13:15:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

N’Djamena comme toutes les autres villes de l’Afrique subsaharienne, connaît une forte croissance démographique et les extensions périurbaines non planifiées se sont multipliées. À N’Djamena, la mobilité urbaine est caractérisée par plusieurs contraintes : un réseau viaire insuffisant, dégradé et qui a du mal à irriguer les extensions périphériques. Les transports collectifs mal organisés, et la répartition des lignes de transport fait ressortir la faiblesse de régulation. Il se pose en effet la question de l’accessibilité de tous à la ville et à ses services, notamment pour les personnes défavorisées qui subissent les contraintes de mobilité les plus fortes. En effet, l’accès des moins défavorisés aux services des infrastructures est l’une des priorités de la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et que la thématique retient toujours l’attention. Dans cette étude nous présenterons les principales caractéristiques de la mobilité et signalerons les dimensions les plus problématiques de déplacements des chefs de ménages. Ensuite, nous mettrons en évidence les conditions d’accès aux services de transports urbains des chefs de ménages afin de présenter les principaux résultats et propositions d’action. À cet effet, il faut insister sur le fonctionnement du système de transport tout en insistant sur les segments de l’offre les plus adaptés aux besoins des populations dans un souci de minimisation des coûts de transport et de mise en place de conditions avantageuses pour tous les opérateurs du système de transport à N’Djamena.

[tel-04730461] Le développement de l'automobilité partagée dans les villes : analyse comparée des services et des politiques publiques associées à Londres, Paris, Helsinki et Moscou (1999-2019)

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 10/10/2024 à 16:20:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Durant les deux dernières décennies, les systèmes de mobilité urbains des pays développés, construits autour de la voiture individuelle d'un côté et des transports collectifs de l'autre, ont vu l'apparition ou le développement des services de mobilité partagée. Au fils du temps, les dynamiques de croissance et de diversification de ces services semblent s'accélérer, même s'ils restent marginaux par rapport aux deux modes principaux. Bien que le développement des services de mobilité partagée fasse l'objet de tendances attestées à l'échelle internationale, les configurations des systèmes urbains, et les trajectoires des services et des régulations associées qui y conduisent, se différencient en fonction des contextes territoriaux à l'échelle locale. Cette thèse s'intéresse aux modalités selon lesquelles les services de mobilité partagée se développent dans différents systèmes de mobilité et aux facteurs qui influencent leur développement. Compte tenu des tensions de plus en plus prononcées relatives à la place de l'automobile dans les systèmes urbains, cette recherche se concentre sur les services d'automobilité partagée, tels que l'autopartage, les taxis et les VTC. La profondeur temporelle de l'analyse, portant sur vingt ans de 1999 à 2019, soit 10 ans avant et 10 ans après l'apparition du smartphone, permet de retracer l'influence des technologies numériques sur les transformations en cours. L'analyse s'appuie sur un dispositif de comparaison construit spécifiquement aux fins de cette recherche et appliqué à quatre métropoles européennes : Londres au Royaume-Uni, Paris en France, Helsinki en Finlande et Moscou en Russie. Cette recherche se base à la fois sur une analyse documentaire extensive et sur l'analyse des discours des acteurs recueillis au travers de 78 entretiens semi-directifs réalisés avec les représentants d'autorités publiques et de services d'automobilité partagée et des experts, dans les quatre métropoles. La thèse met en évidence l'essor des services d'automobilité partagée consécutif au développement des technologies numériques et l'accélération des transformations en cours, notamment en termes d'hybridation et de plateformisation des services. En plus, ces transformations participent aux reconfigurations en termes de rôles des acteurs dans la construction des systèmes de mobilité. La thèse met en lumière les jeux d'(inter)dépendance, de coopération, de concurrence et d'opposition qui caractérisent les interactions entre acteurs. Ces relations à la fois complexes et dynamiques s'inscrivent à des échelles différentes pour les deux catégories des services : plus locale pour l'autopartage, dont l'implication des acteurs va jusqu'à à la co-construction des politiques publiques, et plus large pour les services de taxi et de VTC, dont les régulations sont d'une manière générale traitées au niveau régional, voire national. Même si dans les quatre cas d'études, l'initiative de développement émane des services de mobilité partagée, les politiques publiques rythment incontestablement le développement desdits services. Certaines politiques publiques en matière d'accès à l'espace public ont des effets quasi-instantanés sur les services d'autopartage ; il en va de même de certaines politiques de dérégulation pour les taxis et VTC. Finalement, la thèse met en lumière le caractère multidimensionnel des interactions entre les acteurs, qui font intervenir une grande diversité d'espaces et de temporalités, dont chaque acteur a sa propre perception.

[tel-04731084] LE PROJET DE PAYSAGE COMME COSMOPOLITIQUES TERRESTRES. Retours d’expériences et perspectives mésologiques à partir de la mise en place d’une Coopérative habitante de paysage (CHP) en Haute Gironde (Nouvelle-Aqu

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 10/10/2024 à 18:45:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Le projet de paysage fait appel à de nombreuses catégories conceptuelles implicites, trop souvent peu compréhensives par les non-initiés et insuffisamment interrogées par les praticiens paysagistes eux-mêmes. Ainsi, ces derniers mobilisent ils un faisceau de connaissances et de pratiques associées issues d’une culture professionnelle, faite de savoir-faire spécifiques, encore volontiers refermée sur elle-même. Pourtant, la fabrication des savoirs en ce domaine renvoie à une actualité éco-climatiques de plus en plus alarmante, interrogeant la façon dont se construisent les compétences nécessaires à la compréhension du monde dans le but de conduire l’action sur les complexes socioécologiques qui le composent. Cette fabrication, comme toute construction théorico-performative, revêt de nombreux enjeux politiques et démocratiques. Forte de ces perspectives, cette thèse s’est attachée à interroger la question des savoirs et de leur construction dans l’action afin d’articuler enjeux démocratiques et enjeux environnementaux. Elle s’inscrit dans le champ scientifique plus large des questions concernant la démocratisation de l’action (publique ou privée) en lien avec la crise de l’expertise « moderne ». Pour cela, elle pose l’hypothèse selon laquelle mettre en oeuvre une dialectique pragmatique entre le concept d’habiter et la notion de paysage permettrait de renouveler les différentes manières d’habiter les lieux, d’aménager les territoires et de gérer les environnements, à un moment-clef de l’action publique en ces domaines et dans un contexte particulier : celui d’une marge territoriale. La démarche de recherche repose sur une expérimentation au travers de la mise en place d’une Coopérative habitante de paysage (CHP) en Haute Gironde (Nouvelle-Aquitaine, France) mobilisant des collectifs d’acteurs-habitants de ce territoire. Face à la complexité des enjeux socioécologiques auxquelles il s’est agi de faire face, cette thèse propose tout à la fois un récit des expériences conduites et une exploration théorique et critique des enjeux de l’action paysagère. Elle cherche à éclairer les dimensions tant épistémologiques que pragmatiques, qui s’imposent aujourd’hui, lorsque l’on veut traiter de façon intégrée les questions liées aux sociétés et à leur environnement. Elle aboutit à proposer un projet de paysage ouvrant sur des perspectives mésologiques. Les résultats obtenus s’appuient sur trois Ateliers transversaux de paysage (ATP), se développant dans des situations-processus diversifiées : un marais en déprise géré par un syndicat de propriétaires, tout en étant zone de préemption (ENS) du département et site Natura 2000 ; un jardin citoyen s’implantant sur une parcelle privée au coeur d’un village animé par un collectif de personnes s’étant présenté sans succès à des élections municipales ; des exploitations agricoles en transition au moment de la mise en place d’un Projet alimentaire territorial (PAT) par une Communauté de communes. Entretenant des liens plus ou moins avec des politiques publiques à différents échelons, ces ateliers permettent de (re)définir les enjeux praxéologiques de la mobilisation de savoirs paysagers habitants et de proposer sur ces bases un nouvel appareillage d’ordre paysager permettant d’incorporer et de tisser ensemble des attachements pour transformer collectivement des (mi)lieux de vie. Au final, la thèse montre que les crises éco-climatiques apparaissent de plus en plus comme consubstantielles d’une crise plus profonde d’ordre cosmopolitique (dé)liant sociétés et milieux, c’est-à-dire une crise de nos manières de faire monde. Dans ce contexte d’incertitude, le projet de paysage ouvre sur une recomposition possible des attachements en collectif. Il constitue en cela une piste d'innovation démocratique et politique dans une perspective terrestre, car il impose de penser comment toutes les parties prenantes, humaines et non-humaines, constituent ensemble un collectif, un cosmos, dont il n'est pas possible de se séparer, de s'échapper, ni de surplomber, si l’on veut agir de manière durable.

[tel-04759307] Le pouvoir d'agir des fermes-paysage(s) en Pays Basque intérieur (Montagne basque) : une enquête sur les expériences paysanes ordinaires qui font les paysages

HAL-TEL - Architecture, aménagement de … le 29/10/2024 à 20:30:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Les paysans sont souvent associés au paysage, de plusieurs manières et depuis longtemps, tant dans les travaux des scientifiques que dans le champ de l’action publique. Mais, cette association est toujours implicitement positionnée dans des cadres conceptuels, temporels et spatiaux qui prennent plus ou moins de distance avec les quotidiens concrets des paysans et leurs propres capacités d’action. Les notions de campagne, d’espace rural et d’espace agricole notamment apparaissent comme des cadres flottants tenant à distance les réalités concrètes et hétérogènes des paysans, les inscrivant dans des territoires eux-mêmes fixés à partir d’un point de vue extérieur et dominant. La notion de paysage elle-même, envisagée depuis les années 1990 en France et en Europe comme cadre de vie des populations, comporte aussi des biais qui semblent maintenir une distance entre les habitants que sont les paysans et les milieux avec lesquels ils agissent et interagissent au quotidien. De fait, la fabrique ordinaire de paysage semble immanquablement s’évanouir dans tous les discours utilisant l’association paysan/paysage. Pourtant ces discours portent un caractère normatif, s’inscrivant, la plupart du temps au moins, dans une perspective d’action sur le paysage ou sur l’agriculture. En cherchant à tout faire pour ne pas réduire ou invisibiliser ce que les paysans font tous les jours et en posant l’hypothèse que c’est de cette façon qu’ils font paysage, cette thèse montre qu’un autre prisme d’action à une plus large échelle que celle de la ferme est envisageable. Des expérimentations de cartes figuratives à partir de situation vécues au cours de l’enquête font apparaître des assemblages plus larges où des sujets généraux et à forts enjeux comme celui du logement au Pays basque apparaissent liés à d’autres agents concrets et situés tels que l’ombre des arbres pour les brebis, une scierie mobile, le vent dans la vallée, une yourte, etc. L’action cartographique offre ici des perspectives d’actions réalistes, situées, qui ne nient pas d’emblée les propres capacités d’actions des paysans ou des habitants de la situation envisagée. Ce principe d’action cartographique s’inspire de formes d’action déjà pratiquées au Pays basque intérieur où un Parc naturel régional est en cours de préfiguration. Mais l’approche paysagère permet, en ayant le luxe de n’avoir à se consacrer qu’aux expériences ordinaires des paysans et aux interactions qu’ils ont avec leur milieu, de pouvoir rendre compte plus facilement du pouvoir d’agir des fermes-paysages.