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[hal-04545557] Mobilités et changement climatique : quelles politiques en France ?

_HAL-SHS - Architecture, aménagement de … le 14/04/2024 à 15:14:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

À l'heure de l’urgence climatique, cet ouvrage sonde la transition à opérer en matière d’empreinte carbone de nos activités en prenant l’exemple des mobilités. Elles correspondent au premier secteur émetteur en France, à l’origine de 30 % des émissions nationales. C’est aussi le secteur à l’inversion de la trajectoire carbone la moins évidente. À quelles politiques climatiques a-t-on dès lors affaire ? Comment les acteurs impliqués dans les politiques publiques, publics, privés ou de la société civile, se saisissent de l’objectif de réduction de l’empreinte carbone des mobilités ? L’analyse croisée des médias et d’un travail d’enquête aux échelles locales, nationale et européenne permet une investigation critique des discours, des outils et des actions entreprises pour réduire, éviter ou transformer les mobilités les plus émissives. Ce livre montre l'ampleur des défis auxquels les sociétés et leurs territoires sont collectivement confrontés pour engager, en pratique(s) et avec justice, une transition des mobilités à la hauteur des enjeux.

[hal-04544242] Montbrison (42), Boulevard Duguet. Les fortifications de la seconde enceinte

_HAL-SHS - Architecture, aménagement de … le 12/04/2024 à 18:20:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Dans le cadre de la consolidation des fortifications conservées le long du boulevard Duguet à Montbrison (fig. A), une étude archéologique mixte a été prescrite par le service régional de l’archéologie. Entre le 15 octobre 2020 et le 8 septembre 2021, une équipe de deux à cinq archéologues a étudié les élévations de cette fortification sur une centaine de mètres linéaires et a procédé à la fouille d’une surface de 75 m² à l’arrière de la tour la plus au nord de l’emprise, jusqu’à une profondeur de 7,50 m. La mise en perspective des données issues de l’étude des élévations et des vestiges enfouis a permis de restituer la chronologie de la portion d’enceinte conservée boulevard Duguet et de documenter une partie des occupations qui se sont développées derrière ces murs. Sept états ont été identifiés, répartis du haut Moyen Âge jusqu’à la période contemporaine (fig. B). Le premier état correspond à une occupation domestique et artisanale durant le haut Moyen Âge, dans un espace alors dénué de fortification. Il se caractérise par un sol de mortier et un foyer, ainsi que deux murs perpendiculaires appartenant à un bâtiment. Cette occupation est datée de la fin du haut Moyen Âge par radiocarbone et par l’analyse du mobilier métallique. Le deuxième état est une occupation du Moyen Âge central, très partiellement perçue, sous la forme d’un lambeau de sol et de deux murs. Elle a été rapidement recouverte par un nouvel apport de remblai contenant du mobilier que l’on peut rattacher à une période comprise entre la fin du XIIIe siècle et le début du XVe siècle. Le troisième état coïncide avec la construction de la seconde enceinte, puis l’installation de maisons dans l’espace intra muros durant le XIVe siècle. L’étude a apporté de nouvelles données sur la datation de cette enceinte urbaine centrée autour du château, en révélant que sa construction, autorisée dans la charte de franchise en 1223, s’est poursuivie jusque dans le courant du XIVe siècle. Les constructeurs de cette enceinte ont utilisé la technique des fondations sur arcs, présentant le triple avantage d’assurer la solidité de l’ouvrage, de représenter une économie de matériau et un gain de temps dans la construction. Dans ce même état, un des autres apports essentiels de cette étude a été la découverte d’un système d’évacuation des eaux à travers la courtine. Cet élément, contemporain de la construction de la fortification, était lié à l’habitat intra muros, dont les vestiges d’une maison ont également été mis au jour. Cette maison était séparée de l’enceinte par un espace de circulation de 1 m de large. Cette découverte trouve un écho avec la vignette de l’armorial de Revel où l’on voit des maisons serrées contre l’enceinte. Cet habitat a subi des modifications et a été partiellement remblayé avant le milieu du XVe siècle. Le quatrième état est à associer à plusieurs phases d’entretien des fortifications et à l’évolution de l’habitat, lors d’une période couvrant la fin du XIVe siècle et le début du XVe siècle. Moins d’un siècle après leur construction donc, les courtines nécessitaient des travaux d’entretien, voire des reconstructions complètes de parties de murs. L’ensemble des élévations étudiées a également fait l’objet d’un rejointoiement. Par ailleurs, le plan de la maison appartenant à l’état III a été modifié et s’étendait alors jusqu’à la courtine, oblitérant l’espace de circulation. Le cinquième état se caractérise par une transformation de la morphologie des fortifications avec l’ajout de tours semi-circulaires contre les courtines, dans la seconde moitié du XVe siècle. Il est en lien avec la construction de l’enceinte urbaine, envisagée à partir de 1409. En effet, la moitié ouest de la seconde enceinte se trouvait incluse dans le nouvel espace intra muros et perdait donc son utilité, tandis que l’autre moitié, qui fait l’objet de cette étude, continuait à participer à la défense de la ville. Elle a donc été modifiée rapidement après la construction de l’enceinte urbaine par l’ajout de tours semi-circulaires, harmonisant ainsi l’ensemble de la clôture de la ville. Quatre de ces tours ont été étudiées. Elles étaient dotées d’archères-canonnières qui avaient une fonction symbolique puisque la chambre de tir n’était pas accessible. L’étude a également montré que ces tours avaient été comblées rapidement après leur construction par des rejets de dépotoir. Les tours ainsi comblées faisaient probablement office de cavalier, élément de fortification qui s’élevait au-dessus d’un autre élément fortifié, de manière à y placer de l’artillerie. Le sixième état regroupe les nombreuses opérations de consolidation des fortifications, entre le XVIIe et le XXe siècle. Ces opérations ont pris la forme de reconstructions partielles des courtines et des tours, de rejointoiements et de constructions de contreforts venant soutenir les courtines. Les fortifications qui se trouvent le long du boulevard Duguet n’ont pas subi le même sort que le reste de l’enceinte, démantelée à partir de la fin du XVIIIe siècle afin d’assainir la ville et d’en améliorer la circulation. Leur préservation s’explique par le rôle de murs de soutènement du jardin associé à l’hôtel particulier, dit de La Noérie (actuel collège Victor de Laprade) construit au XVIIIe siècle à l’arrière des courtines. Le septième état concerne enfin la réoccupation de l’espace derrière ces murs, du XVIIIe siècle à nos jours, en lien avec le jardin d’agrément de l’hôtel particulier de La Noérie puis plus tard du collège Victor de Laprade.

[hal-04537110] La place des Terreaux Un espace public en interaction permanente avec les communautés urbaines qu'il génère

_HAL-SHS - Architecture, aménagement de … le 10/04/2024 à 15:11:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

Dans une approche pluridisciplinaire, l'article offre une série de questionnements autour des visages que peuvent prendre communautés et communautés urbaines en explorant leurs rapports avec les contextes physiques hôtes de leurs présences et de leurs pratiques. Pour ce faire, il s'appuie sur un cas particulier, celui du double aménagement de la place des Terreaux à Lyon opéré en 1994 et 2019.

[tel-04537289] Contribution à l’étude de l’utilisation de la Stratoconception® pour la conception et la fabrication de composants non-standards pour l’architecture en bois

_HAL-SHS - Architecture, aménagement de … le 08/04/2024 à 17:53:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

L’architecture non-standard en bois explore l’étendue des possibilités techniques et esthétiques pour de nouveaux usages répondant à des exigences fonctionnelles cohérentes avec les enjeux environnementaux, sociétaux et économiques contemporains. Récemment introduite dans le secteur de la construction, mais absente des pratiques de la construction en bois, la fabrication additive, qui regroupe un ensemble de procédés, étend les limites des moyens de fabrication conventionnels par la liberté formelle accrue et la multifonctionnalisation des composants architecturaux qu’elle permet. Le procédé de Stratoconception® présente un fort potentiel d’application pour le développement d’architectures et de composants non-standards en bois, présentant une forte capacité d’adaptation aux moyens techniques et matériels de la construction en bois. Le procédé de Stratoconception®, en architecture, se limite à la réalisation de maquettes et de prototypes de petites dimensions et ne s’applique pas, jusqu’à présent, à la conception et à la fabrication de composants fonctionnels à usage structurel de petites comme de grandes dimensions. L’utilisation de ce procédé pour la réalisation de prototypes ou d’outillages pour l’industrie implique que la conception du processus de fabrication par Stratoconception® est indépendante de la conception des objets eux-mêmes, destinés à être réalisés par d’autres procédés de fabrication, alors que l’architecture non-standard privilégie un renforcement du lien entre la conception architecturale et les techniques de fabrication. Ce travail présente les résultats d’expériences de « conception-fabrication » par Stratoconception® de composants architecturaux menées, qui forment, avec l’étude bibliographique menée, une base de connaissance, orientée vers des enjeux identifiés, des mécanismes, des problématiques et des limites de l’utilisation de la Stratoconception® dans les pratiques de l’architecture et la construction en bois. Ces expériences ont mis en évidence le manque de flexibilité et d’outils d’évaluation du processus de production de composants architecturaux par Stratoconception® ainsi que l’interdépendance entre la conception et la fabrication. Nous avons également identifier des opportunités d’applications du procédé pour la conception et la production de composants architecturaux non-standards, particulièrement les nœuds d’assemblages en bois de treillis tridimensionnels et les parois. Afin d’obtenir un processus de conception applicable dans les pratiques de l’architecture et de la construction en bois, nous introduisons une méthode de conception pour la fabrication additive par Stratoconception® intégrant les contraintes et les opportunités du procédé dès l’étape de conception de la géométrie de la pièce en favorisant une évolution itérative de cette conception, orientée par les résultats de moteurs d’évaluation accompagnant le concepteur vers des prises de décision cohérentes avec des critères définis. La méthode proposée, implémentée dans des outils d’aide à la conception, permet la mise en place d’une continuité informationnelle numérique liant une conception paramétrique à une fabrication numérique en orientant le concepteur vers des solutions respectant des critères de faisabilité et de rationalisation de la production dès la phase amont de la conception de la géométrie du composant architectural.

[hal-04536352] La reconstruction du bâti agricole dans le Calvados après la Seconde Guerre mondiale

_HAL-SHS - Architecture, aménagement de … le 08/04/2024 à 12:33:00 - Favoriser ||  Lu/Non lu

À la Libération, le Calvados était avec près de 2200 fermes détruites le département français le plus sinistré du point de vue agricole. Ici comme sur l’ensemble du territoire national, la reconstruction fut conduite par l’État suivant une doctrine moderniste et fonctionnaliste. Dans le Calvados, la Coopérative de reconstruction de l’Habitat rural (CRHR) fut la courroie de transmission de cette politique. La transformation réalisée à cette occasion bouleversa le paysage de l’architecture agricole : séparation de l’habitation et de l’exploitation, externalisation du stockage ou de la transformation des produits. Elle se déroula dans un contexte de modernisation accélérée des pratiques agricoles, au moment où d’aucuns cherchaient à maintenir « l’agriculture paysanne » entre collectivisation et industrialisation. Du grand chantier de la Reconstruction, il reste un important patrimoine construit.